Espèces envahissantes et invasives

L'équilibre biologique, signe d'un bon état écologique général de l'hydrosystème, peut être parfois perturbé par l'intrusion d'espèces de flore ou de faune qui n'existent pas naturellement sur le bassin.
Ces espèces exotiques qui sont souvent plus compétitives que les espèces endémiques, s'adaptent parfaitement aux conditions du milieu et se développent sans limites au détriment des espèces locales qui ont tendance à disparaître.
Par réactions en chaîne, l'équilibre biologique global du milieu peut être menacé et le fonctionnement de l'hydrosystème perturbé.

Les données relatives aux PAEE ne sont pas précises et complètes sur le territoire du fait notamment de l'absence à l'heure actuelle, d'implications dans le suivi, de structures ayant des compétences dans la gestion des milieux aquatiques.
Aucune structure locale du bassin versant ne dispose de fiches d'enquête terrain sur la problématique des plantes aquatiques exotiques envahissantes. Les données sur ce secteur proviennent d'informations de l'ONEMA, de la FDGDON et de la Fédération de Pêche de la Vendée.

Présentes sur quelques sites, deux espèces sont identifiées sur le territoire du SAGE : la Jussie et le Myriophylle du Brésil.

• Espèces aquatiques envahissantes 2012 - SAGE © Fédé de pêche 85 - CD85

Les plantes terrestres

Trois espèces principales sont présentes sur le territoire :
- le baccharis et l'herbe de la Pampa : sont bien présentes dans les marais et leur densité est largement liée à l'état d'entretien des marais ou d'abandon des bossis. C'est ainsi que l'on rencontre des zones ponctuellement très fortement colonisées
© étude CTMA, syndicat mixte du SAGE Auzance Vertonne, 2013
- la renouée du Japon (même si aucune donnée n'est informatisée concernant cette dernière).

Présence de baccharis et d'herbe de la Pampa dans les marais

• Espèces terrestres envahissantes 2012  © étude CTMA
  Marais des Olonnes
  Marais du Payré

Les rongeurs aquatiques

Sur le territoire du SAGE, 2 426 rats ont été capturés en 2012 par les agents du GDON ou par les bénévoles. Il est à noter que jusqu'en 2013, il n'existait pas de GDON sur le canton des Olonnes (6 communes).

Les cormorans

L'inquiétude des propriétaires vis-à-vis de la prolifération de cette espèce existe de longue date : la densité des cormorans sur les zones de marais, semble s'être développée et son caractère de prédation pose problème vis-à-vis de l'usage des marais à poissons.