Pêche - Chasse

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Pêche

Sur l'ensemble du bassin versant du SAGE, les AAPPMA sont au nombre de 4 dont deux représentent la majorité du territoire : « Les Lacs du Poiroux » à Poiroux et « Le gardon de Tanchet » aux Sables d'Olonne.
La pratique de la pêche est fréquente sur le littoral et fait partie des loisirs touristiques très prisés. Même si cet usage est clairement reconnu, il est cependant difficile d'en évaluer l'ampleur, notamment en nombre de pêcheurs à pied par an et par période de l'année.


Chasse

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Bassin de chasse - Marais des Olonnes

Au même titre que la pêche, la chasse est une activité qui constitue une véritable filière de loisirs sur le bassin du SAGE Auzance Vertonne. Pour la campagne 2012/2013, on compte 1 953 permis sur l'ensemble des communes du SAGE (14 % des permis de la Vendée). Il existe une réelle pratique, régulière, réglementée, suivie et organisée notamment par les plans de chasse des Groupements d'Intérêt Cynégétique (GIC).

L'ensemble du bassin versant du SAGE Auzance Vertonne est un territoire de chasse, mais quelques sites sont privilégiés : la forêt et des marais d'Olonne qui offrent des conditions idéales de développement pour le grand et petit gibier, la réserve de chasse de l'ONCFS à Champclou (50 ha), le marais du Payré qui abrite également quelques espèces chassées, mais moins fréquemment et moins intensément que dans les marais des Olonnes beaucoup plus vastes. Enfin le plan d'eau de Sorin-Finfarine qui constitue une station de migration pour les canards de passage ou en halte sur l'étang, est également fréquenté par les chasseurs en période hivernale.

On estime les populations à environ 1 100 à 1 200 chevreuils et 600 à 650 sangliers sur le territoire du SAGE. Les données pour le gibier d'eau sont malheureusement plus floues. 

En ce qui concerne l'état des zones de chasse, les chasseurs ont remarqué depuis les grands remembrements bocagers une diminution du gibier dans ces secteurs surtout pour le petit gibier. 
À l'inverse, les marais des Olonnes tendent vers une fermeture générale des milieux. La fermeture du milieu, l'enfrichement des bossis, l'envasement progressif des chenaux et les conséquences en termes d'appauvrissement en diversité et en nombre des espèces chassables sur le marais, constituent une évolution négative pour l'usage de la chasse de ce point de vue.